L’interview : ingrédient indispensable au succès de votre film d’entreprise ?

L’interview est un élément clef de votre vidéo d’entreprise. Elle met un visage sur votre marque, elle humanise votre service ou votre produit. Artigas Films vous dit comment réussir vos films corporate en y intégrant des entretiens.

Laurent Moussinac derrière la caméra, tournage, interview.
Derrière la caméra, photo de Julien Bedos.

L’interview : crédibiliser et rassurer votre audience

Vous avez un message à faire passer à votre audience et avez choisi la vidéo comme média ? Très bon choix. Une question se pose alors : faut-il ou non inclure de l’interview dans votre film ?

L’entretien dans un film d’entreprise se différencie sensiblement de l’entretien journalistique. Il s’agit davantage de recueillir un témoignage que d’enquêter sur des faits. Pour le spectateur c’est l’occasion de mettre un visage sur votre message. Pour vous, c’est un engagement moral fort, une affirmation de votre valeur ajoutée.

Qui mieux que vos clients pour convaincre vos prospects ? Que vos employés pour faire rêver les candidats ? Ou encore que vos investisseurs pour rassurer de nouveaux partenaires ?

Les bénéfices de l’interview sont multiples. Tantôt pédagogique, tantôt vectrice de confiance, tantôt charismatique, elle place l’humain au centre du message.

Essentielle à votre communication, l’interview devra s’intégrer à votre stratégie de communication vidéo. Sera-t-elle partie prenante de votre film ? Constituera-t-elle un média à part entière sur votre site internet ? Vous devrez répondre à ces questions avant de vous lancer dans la réalisation.

« A travers elle, vous envoyez de nombreux messages sur vos valeurs, votre éthique, votre capital sympathie… »

Les secrets d’une interview réussie

Préalablement à l’entretien, le client et le réalisateur doivent déterminer quels seront les objectifs. Quel message, quelle cible, quelle intention et quel ton.

Au moment de l’interview, la première règle est la mise en confiance. L’intervieweur et l’interviewé doivent être à l’aise. Pour cela on peut discuter en off avant le tournage, on peut aussi prévoir des questions légères en début d’entretien. Cette mise en condition est nécessaire pour que la parole soit libre et sincère.

Alternant questions ouvertes et fermés, l’intervieweur dirige l’entretien de manière à emmener le sujet sur tous les thèmes présentant un intérêt.  Le « QQOQCP » est une technique répandue pour faire le tour d’un thème : quoi, qui, où, quand, comment et pourquoi ? Les réponses à ces questions constituent le cœur de l’entretien.

En résumé :
• l’interview rassure, crédite et humanise
• s’intègre de différentes manière à votre stratégie vidéo
• répond à des objectifs précis à définir au préalable
• elle est fluide et sincère grâce des mécanismes maîtrisés
Photo portrait de laurent moussinac, auteur, réalisateur, producteur audiovisuel et vidéo à Toulouse. Laurent Moussinac

Découvrez un exemple concret d’intégration d’entretiens clients et employés à une vidéo d’entreprise avec ce film sur les enfants de VSF Camps.

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Briceño Guerrero : projection à la Maison de l’Amérique Latine de Soy América

Le 9 mars 2017 avait lieu un hommage au philologue vénézuélien J.M. Briceño Guerrero à la Maison de l’Amérique Latine à Paris.

Soy América, documentaire d'Alicia Fuenmayor et de Laurent Moussinac sur Briceño Guerrero.
Extrait du documentaire Soy América.

Le penseur et poète Latino-Américain est connu pour avoir établi le concept des trois identités latino-américaines, concept qu’il a développé dans son livre « Le Labyrinthe des Trois Minotaures ».

Selon Briceño Guerrero, les trois identités du Latino-Américain sont en conflit perpétuel, elles se battent pour avoir le dessus l’une sur l’autre. Ces trois identités sont décrites sous la formes de trois discours par l’écrivain : le Discours Mantuano, le Discours de la Seconde Europe et le Discours Sauvage.

Le documentaire Soy América revient sur la pensée de J.M. Briceño Guerrero

Nous avons réalisés, avec Alicia Fuenmayor, un court-métrage documentaire qui revient sur les questions identitaires qui agitent la pensée latino-américaine. « Soy América » vous invite à la rencontre d’un continent que l’Histoire passée et présente interroge. Qui sommes-nous ? Quel est notre héritage ? Et quels sont les bénéfices de cet héritage ?

Alternant images de voyages et archives cinématographiques, le film d’Alicia Fuenmayor brosse un portrait à la fois tendre et acerbe de l’Amérique Latine.

Cette vidéo fut présentée le 9 mars à la Maison de l’Amérique Latine. Vous pouvez la retrouver en libre accès ci-dessous.

Photo portrait de laurent moussinac, auteur, réalisateur, producteur audiovisuel et vidéo à Toulouse. Laurent Moussinac

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Carnet de tournage : Chef opérateur pour « Les Fleurs d’Adeline »

En février prenait fin le tournage du dernier moyen-métrage du réalisateur Catalan Jan Amor : « Les Fleurs d’Adeline ». Chef opérateur de cette production toulousaine, je vous raconte mon expérience.

 

En 2016, Jan Amor, jeune cinéaste Catalan, se lançait dans le tournage de son premier moyen-métrage « Les Fleurs d’Adeline », réalisé à Toulouse. Il s’agit d’une tragédie familiale où jeux psychologiques, meurtres et enquêtes tiennent en haleine le spectateur durant toute la durée du film.

Sur le tournage j’ai assuré le rôle de Chef opérateur pour la grande majorité des scènes tournées. Qu’est-ce que fait le Chef opérateur ? Et bien pour faire court c’est celui qui tient la caméra. Et pour faire long, c’est aussi celui qui va déterminer les valeurs de plans, c’est à dire le positionnement de la caméra, la composition du plan tourné. C’est aussi lui qui va réaliser les réglages de la caméra, assurer les travellings, et parfois il peut aussi s’occuper de la photographie.

Ici nous avions la chance de travailler avec une photographe qui coordonnait l’éclairage et l’habillage des plans.

Actrice studio en train de jouer dans court-métrage à Toulouse.
Actrice à l’oeuvre, photo de Julien Bedos.

Un travail de préparation avec le réalisateur et la directrice de photographie

Avant de tourner, nous nous sommes réunis tous les trois pour parler de l’esthétique et des valeurs de plans que Jan souhaitait pour son film. Il nous a laissé beaucoup de liberté dans les propositions et les choix esthétique, sa seule préoccupation étant  qu’ils répondent à ses intentions narrative.

Nous avons donc procédé à un important travail de préproduction en réalisant un découpage technique qui nous guiderait tout au long du tournage pour savoir où placer la caméra et quelle valeur de plan construire.

Opérateur, réalisateur, photographe derrière la caméra.
Derrière la caméra, photo de Julien Bedos.

De nombreux lieux de tournage

L’un des défis que posait d’emblée ce film était la multiplications des lieux de tournage. Nous avons au total tourné dans sept lieux différents ce qui est considérable pour un court ou un moyen métrage.

La journée qui a demandé le plus de préparation est sans doute celle où nous avons tourné dans les bois. C’était l’hiver et il nous fallait anticiper le froid, assurer l’autonomie énergétique pour nos instruments techniques, et faire en sorte que chaque membre de l’équipe soit en mesure de travailler malgré ces conditions.

Des bureaux, des salles de cours, des extérieurs, des salles de bains, des chambres, des salons… l’équipe image a du s’adapter à tout type d’environnements. L’enjeu : conserver une cohérence de lumière et de couleurs. Un enjeu réussi grâce à une savante coordination entre le chef électro, la directrice de photographie et le chef-op.

Laurent Moussinac derrière la caméra.
Laurent Moussinac par Julien Bedos.

Le plan séquence : la patte de Jan Amor

S’il y a une chose que je retiendrai du jeu de caméra de ce jeune réalisateur, ce sont les plans séquences. Jan adore répéter et répéter à nouveau les scènes jusqu’à ce que la chorégraphie entre ses acteurs et son équipe technique soit parfaite. Je retiens en particulier un plan séquence, tourné dans la chambre du protagoniste, Arnold, où la caméra tenait un rôle clef. En tant que chef opérateur, ces scènes sont aussi complexes qu’excitantes. La caméra devient acteur du film, elle se met en mouvement synchrone avec les acteurs. Ce plan est certainement l’un des plus aboutis du film, et il n’y a qu’un secret à sa réussite : répétition, répétition et répétition.

Réalisateur court-métrage toulouse.
Jan Amor par Julien Bedos.

Photo portrait de laurent moussinac, auteur, réalisateur, producteur audiovisuel et vidéo à Toulouse.Laurent Moussinac

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