Du passé au présent
Tenté par un cours de sténographie ou de dactylographie ? Ou envie d’une belle chemise ou d’un bonnet bien chaud fabriqué à Toulouse ? Cela nous semble bien loin, et pour cause, ces activités ont subi le sort du changement. Pour ce qui est de la sténodactylographie, les évolutions de pratiques ont fait peu à peu disparaître cette profession longtemps dévolue aux femmes. En ce qui concerne notre industrie textile locale, c’est la globalisation de l’économie qui est à l’origine de sa mutation géographique.
Du passé au présent
Il est agréable de constater que certains commerces du passé perdurent bel et bien. Si le supermarché du coin vous vend tous les produits ménagers qui existent, il ne vous donnera jamais les bons conseils de votre marchand droguiste. De la même manière, vous pourrez acheter tous les vêtements du monde dans les grandes boutiques, mais c’est grâce aux merceries que vous pourrez les rapiécer ou en créer de toutes pièces. Quant à votre bottier, seul son savoir-faire est en mesure de réparer votre belles bottines de cuir. Le Café de la Concorde, situé dans la rue éponyme, est un classique du paysage toulousain. Datant du milieu du XIXe siècle il est un des rares établissements toulousains à se présenter à vous sous son aspect d’antan.
Des traces sur les façades de Toulouse
Quelques fois, il s’agit de décrypter et d’imaginer ce que l’enseigne pouvait vouloir dire. Par exemple, Place Saint-Pierre, le reste de peinture « G.MESPLE » semble promouvoir une blanchisserie. Au-dessus d’une vitrine, rue des Lois, on distingue « BOUCHON » et on imagine tout de suite un caviste ou un bar à vin, ou tout autre chose. Sur la place Saint-Etienne, on déchiffre aisément l’inscription « AUX SIX SŒURS LIBRAIRIE » au dessus de l’enseigne d’un chocolatier côté dans le quartier. Surmontant la librairie Feuillets, rue des Lois, une enseigne bien mystérieuse interroge les passants. Ce n’est que grâce à des changements de paramètres lumineux sur l’ordinateur que nous avons réussi à la déchiffrer. Autrefois, se tenait à cette adresse le « COURS MARTIN ». Alors, que vous dit votre imaginaire ?