Et l’audiovisuel révolutionna la communication de nos entreprises

Il y a 15 ans, qui aurait imaginé la place qu’allait prendre le média audiovisuel dans notre vie ? Qui aurait pu anticiper que Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim, les trois amis qui fondèrent YouTube en 2005, allaient changer la donne ?  Retour sur une petite révolution.

« Me at the zoo » est la première vidéo publiée sur la plateforme YouTube. A l’image, Jawed Karim, loin de se douter que cette visite au zoo de San Diego aller changer à jamais l’histoire de la vidéo.

L’audiovisuel avant le web, ça ressemblait à quoi ?

Avant que YouTube, Netflix, Instagram, Twitter et TikTok ne viennent bouleverser la manière dont on échangeait et consommait des vidéos, l’audiovisuel français se concentrait essentiellement sur deux écrans : le petit et le grand. D’une part la télévision privée et publique. D’autre part le cinéma.

Pour faire simple, la télévision privée serait financée par la publicité tandis que la publique le serait par l’impôt. De son côté, le cinéma serait financé en partie par l’argent public, et en partie par les chaînes qui achètent les films. Par conséquent, pour une entreprise ou une institution, envisager une campagne publicitaire vidéo impliquait alors une diffusion télé ou bien cinéma.

Bien qu’offrant d’excellents résultats, ce type d’action publicitaire restait hors budget pour un grand nombre d’entreprises françaises. Mais ça, c’était sans compter sur la révolution numérique…

Pour la fiction et le documentaire on a vu des acteurs comme Netflix, Amazon Prime ou Disney+ venir modifier nos habitudes ; pour les vidéos web, ce sont les réseaux sociaux tels que YouTube, Twitter, Instagram ou LinkedIn qui ont créé de nouveaux modes de consommation.

Internet et les écrans, les game changers de la vidéo

Depuis les années 2010, tout s’accélère. En effet, avec le haut-débit puis la fibre, la 4G et la multiplication des écrans, la consommation de vidéos explose. Emboitant le pas à Youtube, des réseaux sociaux comme Facebook, Instagram ou encore LinkedIn deviennent des plateformes phares pour échanger et visionner des vidéos. Ces acteurs du numérique constituent autant de nouveaux canaux de diffusion et de nouveaux formats pour les annonceurs.

J’aime poser la question suivante aux entrepreneurs que j’accompagne : Consommez-vous plus de vidéo aujourd’hui que vous ne le faisiez il y a 10 ans ? La réponse est systématiquement oui.

audiovisuel audiovisuelle vidéo
La révolution touche aussi le B2B, nombreux sont les professionnels qui consomment l’information sous forme de vidéo. LinkedIn, YouTube ou Twitter sont des plateformes de choix pour ces cibles.

Côté production, la révolution est avant tout technologique. On voit débarquer sur le marché du matériel plus petit, plus performant et sensiblement moins cher. En conséquence de cela, les coûts de production baissent drastiquement. 

En définitive, on se retrouve aujourd’hui avec une consommation de vidéo plus importante, une myriade de canaux de diffusion et des coûts de production accessibles. Pour un film d’entreprise, le budget moyen est compris entre 2000 et 5000 €. A ce prix-là, la vidéo est devenu pour beaucoup d’entreprises un incontournable de leur stratégie de communication.

Et vous ? Quelle est la place de la vidéo au sein de votre stratégie de communication ?

 

réalisateur vidéo corporate toulouse
Laurent Moussinac
fondateur d’Artigas Films

Production audiovisuelle : l’animation au service de la narration

Notre client Patrimoine SA Languedocienne nous a commandé une production audiovisuelle mêlant reportage et animation. Pour les images animées, Patrimoine a sollicité l’illustratrice toulousaine Aurélie Garnier. Retour sur le projet.

production audiovisuelle toulouse
Céline Albert et Marie Desitter sous le pinceau d’Aurélie Garnier

La production audiovisuelle rencontre l’illustration

Le bailleur social Patrimoine a souhaité réaliser deux vidéos pour présenter des projets d’habitat innovants. Bien qu’habitué à utiliser la vidéo pour communiquer sur ses projets, il devait cette fois-ci répondre à une problématique particulière : Comment mettre en avant un modèle d’habitat qui n’existe pas encore ? La réponse a été apportée par l’illustratrice Aurélie Garnier. En effet, cette dernière a su proposer, à travers l’illustration, un univers graphique. Et c’est grâce à ces projections d’artistes que le bailleur toulousain a pu présenter ses projets Co’Coon et Les CoHabitants.

La méthodologie souhaitée par le client peut se résumer en trois étapes. Premièrement, nous avons réalisé une série d’interviews vidéo des chargées de projet. Deuxièmement, Aurélie Garnier a créé des portraits animés à partir des interviews ainsi que des illustrations animées mettant en scène des résidents. Enfin, nous avons assemblé les pièces du puzzle lors du montage, associant  la bande son des interviews et les créations graphiques.

habitats partagés Patrimoine production audiovisuelle
Illustrations des projets Co’Coon et Les CoHabitants par Aurélie Garnier

Découvrez cette production audiovisuelle présentant deux projets innovant d’habitat social :

Laurent Moussinac

réalisateur vidéo corporate toulouse

La vidéo révolutionne la communication des entreprises

En 2017, le visionnage de vidéo sur internet n’a jamais été aussi important allant jusqu’à représenter 74% du trafic en volume. Retour sur une petite révolution du média audiovisuel.

Image de bureaux dentreprise, photographie de face, prise de vue en contre plongée.
Les chiffres de la vidéo donnent le vertige…

Une mutation des modes de consommation de l’image

Voici une tendance qui n’aura échappé à personne : l’évolution des habitudes de consommation de l’image. Les propriétaires de smartphones, tablettes ou ordinateurs passent chaque fois plus de temps devant leurs écrans. En 2015, plus de 75% des français se connectaient à internet tous les jours, ce qui en fait un média de choix pour l’information et bien sûr la vidéo.

Un simple tour d’horizon des internets permet de démarquer deux plateformes principales pour le visionnage : Youtube et Facebook. Chaque jour, Youtube cumulerait plus de 4 millions de visites uniques d’internautes en France, dont la moitié sur mobile. Facebook annonce quand à lui plus de 4 milliards de vidéos visionnées quotidiennement avec une durée moyenne de visionnage de 18,2 secs. Au total, ce serait plus de 29 minutes par jour que les français passeraient à regarder du contenu audiovisuel sur internet.

La vidéo rendue accessible à tous

 

La télévision et le cinéma ont longtemps figurés comme uniques canaux de diffusion de tout contenu audiovisuel. Les coûts de diffusion, souvent prohibitifs, ont dissuadé la plupart des entreprises et des institutions de passer par la vidéo pour communiquer. Avec internet, c’est non seulement une révolution de la consommation mais également de la production qui est en marche. Grâce aux réseaux sociaux, la diffusion de contenus audiovisuels par une PME ou une TPE est aujourd’hui accessible. Publicités, reportages d’entreprise, tutoriels, interview, films corporate… on assiste à une réelle redistribution des cartes.

A la baisse des coûts de diffusion s’ajoute une autre donnée importante : la baisse des coûts de production. En effet, l’une des résultantes des avancées technologiques dans le domaine du numérique est la diminution du prix du matériel audiovisuel avec pour conséquence directe la baisse des coûts de réalisation d’une vidéo.  Les tarifs de la communication vidéo rentrent aujourd’hui en concurrence avec ceux des campagnes publicitaires dans la presse ou encore l’affichage.

« 53% de chances en plus de voir votre page s’afficher en tête des résultats de recherche »

Pellicule de cinéma et touche play pour illustrer la production vidéo comme outil de communication des entreprise.
La vidéo au cœur de la révolution numérique dans la communication des entreprises

 

La vidéo : une stratégie de communication qui paye

 

Les internautes aiment la vidéo et internet le leur rend bien. Les moteurs de recherche et les réseaux sociaux  feront tout pour mettre en avant votre contenu audiovisuel. Par exemple, avec une vidéo, vous avez 53% de chances en plus de voir votre page s’afficher en tête des résultats de recherche par rapport  à une page classique. De son côté, Facebook se positionne également dans une démarche d’encouragement de la vidéo en favorisant la visibilité des publications qui en contiennent.

Au-delà de la captation de nouveaux clients, la vidéo et un excellent outil de confirmation et fidélisation. On estime que les sites internet qui en contiennent gardent leurs visiteurs sur leur page 2 minutes de plus et accroissent de 64% les probabilités d’achat. L’outil audiovisuel vous permet d’envoyer un message rassurant au visiteur déjà capté par votre page : voici qui je suis, ce que je fais et comment je le fais. Grâce à ce média, vous pouvez synthétiser votre message, mettre un visage sur votre marque, et présenter votre manière de travailler tout en communiquant sur vos valeurs.

Au cas où vous hésiteriez encore à sauter le pas, une étude révèle que 70% des consommateurs estiment qu’un entreprise que publie des vidéos est plus proche de ses clients.

 Laurent MoussinAC

 

Découvrez par exemple le reportage d’entreprise qu’Artigas Films a réalisé pour VSF Camps près de Toulouse :

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ARTICLE : Comment réaliser une interview au poil.

 

Postproduction : carnet de bord d’un monteur

La postproduction, ou montage, est ce qu’on considère souvent comme la troisième écriture d’un film ou d’une vidéo. Je vous raconte ici comment s’est déroulé le montage du clip de prévention « Qui va payer l’audition ? ».

Le clip « Qui va payer l’audition ? » est un projet porté par Thomas Peraire, professeur au Centre de Formation des Métiers d’Agen et réalisé par Rémi Dupouy, auteur de documentaires animaliers. La réalisation de ce film à mis à contribution tous les élèves d’une classe du CAP peinture et carrosserie.  Leur but ? Participer au concours organisé par l’INRS sur la thématique du risque au travail et dans le milieu de l’apprentissage professionnel. La postproduction vidéo s’est déroulée en trois étapes.

Préparer le terrain avant le tournage

Lorsque Rémi m’a sollicité pour réaliser le travail de postproduction de cette vidéo, nous avons échangé par téléphone à plusieurs reprises pour clarifier les intentions, les détails techniques, décider d’un agenda et d’un mode opératoire. Cette étape est essentielle car elle permet au réalisateur et au monteur d’harmoniser leurs méthodes de travail.

Pour ma part, cela m’a permis d’en savoir davantage sur le style de rendu que Rémi attendait. En l’occurrence, il recherchait quelque chose de « clipé », avec un rythme assez soutenu et des alternances entre lent et rapide. A la suite de nos échanges, Rémi m’a fourni un découpage technique, première écriture de son histoire. Ce document spécifie les effet visuels et sonores voulus. Il m’a entre autre permis de constituer à l’avance une sonothèque avec des bruits susceptibles d’être utilisés pour le mixage son.

Extrait de la postproduction vidéo sur les risques liés au bruit.
Lucas travaille sans casque et s’expose au bruit. Extrait de « Qui va payer l’audition ? ».

Visionnage des rushs et directions de postproduction

Une fois le tournage réalisé, Rémi et Thomas sont venus m’apporter les rushs à Toulouse. Nous avons passé trois heures ensemble à visionner une à une toutes les prises réalisées afin de choisir ensemble les meilleures. Thomas a parlé de pédagogie, Rémi d’esthétique, les deux m’ont de nouveaux livré leur vision et leurs attentes vis-à-vis du projet. Notre réunion nous a également permis de choisir les musiques qui seraient intégrées au clip.

Par ailleurs, Rémi m’a briefé sur les quelques modifications de scénario qui ont eu lieu lors du tournage. Je vous parlais de 3e écriture un peu plus tôt. En effet, on considère généralement l’écriture du scénario comme la 1ère écriture, le tournage comme la 2e et la postproduction comme la 3e. Entre ce qu’on écrit et ce qu’on filme, il y a souvent des changements.

Ici le tournage et le montage vidéo n’étant pas assurés par la même personne, il s’agissait de passer le relais. Il est nécessaire que le monteur et le réalisateur soient sur la même longueur d’onde pour garantir la cohérence du projet.

Impression écran de la ligne de temps de montage vidéo du clip réalisé à Toulouse.
Timeline de montage du clip « Qui va payer l’audition ? »

Postproduction cadencée et livraison du projet

Pour ce projet, nous avions une date limite : celle de la clôture des participations au concours. Le timing était serré et je n’avais que 35h pour monter et livrer le film, ce qui rendait encore plus indispensable le travail préparatoire.

Une fois que Rémi et Thomas sont partis, je me suis mis au travail. Le dérushage m’ayant permis de classer toutes les bonnes prises dans l’ordre, j’ai vite pu présenter « un ours » (montage brut) aux commanditaires.

Le challenge principal de ce clip a résidé dans le rythme. Le film ne devait pas faire plus de 2 minutes et ce n’est en montant que j’ai réalisé la quantité de plans tournés ! Il a parfois fallu couper, et réduire la durée de certains plan au minimum. Au final l’effet « clipé » ne s’en est porté de mieux. L’autre défi a été le son. En effet, il s’agissait de réaliser un design sonore oppressant et qui allait crescendo jusqu’à la rupture finale. Là où le couperet tombe. L’acouphène, le silence, le battement de cœur, puis la porte qui se referme sur notre protagoniste.

J’ai au total fait 3 versions du clip. A chaque fois, je faisais parvenir la nouvelle version à Rémi et Thomas pour recueillir leurs feedback. La précision des retours faits par Rémi a été cruciale. Un commanditaire qui sait ce qu’il veut : que rêver de plus ?

Une fois le clip terminé, j’ai envoyé la vidéo à l’INRS. Juste à temps pour qu’elle soit en lisse pour le concours annuel. Quelle sera la vidéo que les élèves présenteront l’année prochaine ? Mystère ! En attendant, le message est passé : protégez vos oreilles !

Photo portrait de laurent moussinac, auteur, réalisateur, producteur audiovisuel et vidéo à Toulouse. Laurent Moussinac

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Comment la vidéo révolutionne la communication des entreprises ?

La vidéo d’entreprise au service de votre communication

Nous vivons une époque formidable : celle de l’image par tous et pour tous. Grâce à internet et aux réseaux sociaux, vous modelez et partagez les images qui font votre société, en ciblant au plus près votre audience. Réalisez vos vidéos d’entreprise et communiquez sur vos produits, vos valeurs, vos nouveautés, vos événements, vos succès ou vos projets de demain.

La vidéo représentera 75% du trafic Internet en 2020

Communiquer à travers la vidéo d’entreprise c’est :

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Mille et une raisons de réaliser une vidéo d’entreprise

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