L’industrie du futur s’est donné rendez-vous au SIANE 2017

 

Le 24, 25 et 26 octobre 2017 s’est tenu le Salon des Partenaires de l’Industrie au Parc des Expositions de Toulouse. Ce sont plus de 700 entreprises qui ont répondu à l’appel de l’innovation et qui ont fait part au quelques 9000 visiteurs des solutions de l’usine de demain.

siane 2017 toulouse vidéo film entreprise industrie robot

Le fleuron de l’industrie robotique et informatique ont offert au public Toulousain des démonstrations pour le moins épatantes. Des robots autonomes qui se déplacent dans les allées du salon aux bras articulés qui vous saluent depuis l’entrée, il n’en fallait pas plus pour hypnotiser notre équipe !

Découvrez ou redécouvrez en images ceux qui feront l’industrie de demain : les robots !

Sous Saint-Sernin, la plage : rencontre audiovisuelle

A l’été 2015, la ville de Toulouse a mandaté le Service Archéologique de Toulouse Métropole (STAM) pour mener une série de 60 sondages préventifs. Objectif ? Réaliser un diagnostic archéologique en vu du réaménagement de la place Saint-Sernin. Ce dernier intervient dans le cadre de l’inscription de la ville au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Le Collectif Satourne nous invite à une rencontre audiovisuelle avec l’équipe.

archéologues Toulouse métropole saint sernin tournage réalisation audiovisuelle
Crâne découvert au cours d’un sondage archéologique près de la Porte de Miegeville

 

Rencontre audiovisuelle : protéger et recenser

Le Collectif Satourne, composé de jeunes toulousains passionnés par l’aventure audiovisuelle, a rencontré en 2015 Pierre Pisani, le responsable du STAM en charge des fouilles. Interviewé durant ces dernières, il précise que le but du diagnostic est de repérer à quelle profondeur se trouve le patrimoine archéologique présent sous la place. Pour Toulouse Métropole, l’enjeu est de s’assurer que le projet d’embellissement autour de la basilique Saint-Sernin ne vienne pas détériorer les vestiges romains.

 

squelette archéologique saint sernin par équipe audiovsisuelle
Squelette en cours de fouille proche de la Porte de Miegeville

Sous les pavés, une nécropole romaine

Mais que trouve-t-on sous la place ? Roulement de tambour : le mobilier archéologique présent tout autour de la basilique se compose essentiellement de tombes. En effet, depuis l’époque romaine, tous les chrétiens de Tolosa veulent être enterrés autour de leur Saint. Et ce saint n’est d’autre que Saturnin. Celui-là même dont la légende raconte qu’il fut traîné derrière un taureau depuis le forum Romain (actuelle place Esquirol) jusque en dehors des murs de la ville (rue du Taur).
C’est donc une nécropole qui s’étire sous les pieds des badauds. D’ailleurs, pour les plus curieux d’entre eux une visite au musée Saint-Raymond est conseillée. Ce dernier, situé en face de la basilique, vous livrera tous les secrets lié au sous-sol de la place.

Un notable toulousain et des chapiteaux

Après avoir mené le diagnostic, l’équipe de Pierre Pisani a présenté au public le résultat des fouilles à la Médiathèque José Cabanis. Rencontré une nouvelle fois par le Collectif Satourne, Pisani nous révèle les trois découvertes remarquables à savoir une plaque épigraphique et deux chapiteaux issus du cloître, depuis disparu, de la basilique toulousaine.

Découvrez les fouilles et les découvertes en images grâce à la jeune équipe audiovisuelle de Satourne :

2018 : lancement des travaux

Le défi qui attend l’équipe de Joan Busquets, l’architecte en charge du projet de réaménagement, est de taille. Comment allier ancien et nouveau ? Comment écrire une nouvelle page de l’urbanisme toulousain sans en détruire une autre ? Et bien il faudra attendre 2018 pour avoir un début de réponse. En effet, les travaux sont censé débuter dès janvier.

Toulouse Métropole vous fait découvrir la place Saint-Sernin à 360° grâce à cette réalisation audiovisuelle :

> A LIRE : Côté Toulouse nous ouvre les portes de sa rédaction à l’occasion de son numéro 10 !

Côté Toulouse : son numéro 100 en vidéo

Pour fêter son numéro 100, l’hebdomadaire gratuit toulousain Côté Toulouse a ouvert les portes de sa rédaction à ses lecteurs à travers une vidéo. C’est à Artigas Films qu’est revenu le privilège de venir filmer le journal en action.

logo de Côté Toulouse journal hebdomadaire Toulousain

Côté Toulouse : une équipe de choc pour un journal chic

Découvrez sans plus attendre les coulisses du journal grâce à la vidéo que nous avons réalisé :

Pour sa communication audiovisuelle, Côté Toulouse nous a demandé mettre à l’honneur chaque département du journal. Nous avons décidé de présenter les deux rédactions (print et web), la réunion de rédaction, une interview de journaliste, la régie publicitaire et la distribution par les colporteurs aux bouches de métro.

Photo portrait de laurent moussinac, auteur, réalisateur, producteur audiovisuel et vidéo à Toulouse. Laurent Moussinac

 

LIRE AUSSI : Production audiovisuelle : Toulouse fait son cinéma

Production audiovisuelle : quand Toulouse fait son cinéma

La Ville rose a servi de décor à plus d’une production audiovisuelle au cours des dernières décennies. Retour sur le tournage de trois films réalisés à Toulouse entre 2006 et  2015.

Production audiovisuelle à Toulouse illustrée par une photo de la ville

LE GANG DES ANTILLAIS de Jean-Claude Barny – 2015

C’est à Toulouse que le réalisateur de « Nèg Maron » a choisi de tourner en 2015 son quatrième long-métrage « Le Gang des Antillais » adapté de l’autobiographie de Loïc Léry. Cette production audiovisuelle nous raconte l’histoire de Jimmy, Antillais fraîchement débarqué à Paris à la fin des années 1970. Jimmy fait parti des déçus de la génération « Bumidom », ceux-là encouragés à rejoindre la métropole par le « Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’Outre-Mer » créé par Michel Debré. Désabusé, il participe à une série de braquages menés par « La Gang des Antillais ».

Si Toulouse a été retenue, c’est pour sa plausible ressemblance avec la banlieue parisienne des années 1970. L’histoire s’affranchie du lieu et la Ville rose se prête au jeu sans moucher.

Parmi les lieux de tournages nous retiendrons le bureau de Poste du Bazacle, une laverie près de la place Belfort, un intérieur d’appartement dans le quartier Victor Hugo, la rue Laganne à Saint-Cyprien, ou encore quelques scènes près de l’Hôpital de La Grave.

Découvrez la bande-annonce du Gang des Antillais

LES DERNIERS JOURS DU MONDE des frères Larrieu – 2008

En 2008, Arnaud et Jean-Marie Larrieu investissent Toulouse pour cette grosse production audiovisuelle réunissant à l’écran Mathieu Amalric, Catherine Frot, Karin Viard et Sergi López.

L’histoire est simple : c’est la fin du monde et Toulouse est devenue la Capitale de la France suite à la destruction de Paris. Cela n’empêche pas Robinson Laborde, interprété par Mathieu Amalric, de poursuivre sa quête amoureuse qui l’emmène sur les routes de France et d’Espagne.

Si le film fait escale à Toulouse, c’est loin d’être l’unique lieu de tournage de cette production : Biarritz, Pampelune, Taïwan, le Lot, Paris pour ne citer qu’eux.

Les Toulousains auront reconnu la Prairie des Filtres, reconvertie en campement militaire, la place du Capitole, théâtre de l’explosion d’un bus, ou encore l’hôtel de l’Opéra, où s’est replié le gouvernement.

Voir la bande annonce des Derniers jours du monde

3 AMIS de Michel Boujenah – 2006

En 2006 Michel Boujenah tourne son deuxième long-métrage avec pour seul et unique décor Toulouse et sa brique rouge. Tombé amoureux de la ville vingt ans auparavant, c’est ici que le réalisateur a décidé de réunir Mathilde Seigner, Pascal Elbé et Kad Mérad. Comme son nom prête à y penser, le film nous parle d’amitié. Trois amis d’enfance, des souvenirs, des tranches de vie et une question : qu’est-ce qu’un ami ?

La place Salengro tient une place primordiale dans le film, c’est entre autre ici que la mère adoptive de Mathilde Seigner tient un salon de thé. C’est également ici qu’elle y rencontre le personnage interprété par Yves Reigner, guide conférencier juché sur la marchette de la fontaine.

La production audiovisuelle de Boujenah nous fait également découvrir la Cour Henri IV du Capitole, la place Saint-Etienne, la Garonnette et les berges de la Garonne, le Canal du Midi, et le Musée des Augustin. Des scènes d’intérieur sont tournées dans des appartements situées à l’angle de la rue de l’Esquile et de la rue du Taur.

Visionnez la bande-annonce de 3 Amis

Photo portrait de laurent moussinac, auteur, réalisateur, producteur audiovisuel et vidéo à Toulouse. LAURENT MOUSSINAC
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Comment la vidéo révolutionne la communication des entreprises ?

 

La vidéo révolutionne la communication des entreprises

En 2017, le visionnage de vidéo sur internet n’a jamais été aussi important allant jusqu’à représenter 74% du trafic en volume. Retour sur une petite révolution du média audiovisuel.

Image de bureaux dentreprise, photographie de face, prise de vue en contre plongée.
Les chiffres de la vidéo donnent le vertige…

Une mutation des modes de consommation de l’image

Voici une tendance qui n’aura échappé à personne : l’évolution des habitudes de consommation de l’image. Les propriétaires de smartphones, tablettes ou ordinateurs passent chaque fois plus de temps devant leurs écrans. En 2015, plus de 75% des français se connectaient à internet tous les jours, ce qui en fait un média de choix pour l’information et bien sûr la vidéo.

Un simple tour d’horizon des internets permet de démarquer deux plateformes principales pour le visionnage : Youtube et Facebook. Chaque jour, Youtube cumulerait plus de 4 millions de visites uniques d’internautes en France, dont la moitié sur mobile. Facebook annonce quand à lui plus de 4 milliards de vidéos visionnées quotidiennement avec une durée moyenne de visionnage de 18,2 secs. Au total, ce serait plus de 29 minutes par jour que les français passeraient à regarder du contenu audiovisuel sur internet.

La vidéo rendue accessible à tous

 

La télévision et le cinéma ont longtemps figurés comme uniques canaux de diffusion de tout contenu audiovisuel. Les coûts de diffusion, souvent prohibitifs, ont dissuadé la plupart des entreprises et des institutions de passer par la vidéo pour communiquer. Avec internet, c’est non seulement une révolution de la consommation mais également de la production qui est en marche. Grâce aux réseaux sociaux, la diffusion de contenus audiovisuels par une PME ou une TPE est aujourd’hui accessible. Publicités, reportages d’entreprise, tutoriels, interview, films corporate… on assiste à une réelle redistribution des cartes.

A la baisse des coûts de diffusion s’ajoute une autre donnée importante : la baisse des coûts de production. En effet, l’une des résultantes des avancées technologiques dans le domaine du numérique est la diminution du prix du matériel audiovisuel avec pour conséquence directe la baisse des coûts de réalisation d’une vidéo.  Les tarifs de la communication vidéo rentrent aujourd’hui en concurrence avec ceux des campagnes publicitaires dans la presse ou encore l’affichage.

« 53% de chances en plus de voir votre page s’afficher en tête des résultats de recherche »
Pellicule de cinéma et touche play pour illustrer la production vidéo comme outil de communication des entreprise.
La vidéo au cœur de la révolution numérique dans la communication des entreprises

 

La vidéo : une stratégie de communication qui paye

 

Les internautes aiment la vidéo et internet le leur rend bien. Les moteurs de recherche et les réseaux sociaux  feront tout pour mettre en avant votre contenu audiovisuel. Par exemple, avec une vidéo, vous avez 53% de chances en plus de voir votre page s’afficher en tête des résultats de recherche par rapport  à une page classique. De son côté, Facebook se positionne également dans une démarche d’encouragement de la vidéo en favorisant la visibilité des publications qui en contiennent.

Au-delà de la captation de nouveaux clients, la vidéo et un excellent outil de confirmation et fidélisation. On estime que les sites internet qui en contiennent gardent leurs visiteurs sur leur page 2 minutes de plus et accroissent de 64% les probabilités d’achat. L’outil audiovisuel vous permet d’envoyer un message rassurant au visiteur déjà capté par votre page : voici qui je suis, ce que je fais et comment je le fais. Grâce à ce média, vous pouvez synthétiser votre message, mettre un visage sur votre marque, et présenter votre manière de travailler tout en communiquant sur vos valeurs.

Au cas où vous hésiteriez encore à sauter le pas, une étude révèle que 70% des consommateurs estiment qu’un entreprise que publie des vidéos est plus proche de ses clients.

 Laurent MoussinAC

 

Découvrez par exemple le reportage d’entreprise qu’Artigas Films a réalisé pour VSF Camps près de Toulouse :

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ARTICLE : Comment réaliser une interview au poil.

 

Postproduction : carnet de bord d’un monteur

La postproduction, ou montage, est ce qu’on considère souvent comme la troisième écriture d’un film ou d’une vidéo. Je vous raconte ici comment s’est déroulé le montage du clip de prévention « Qui va payer l’audition ? ».

Le clip « Qui va payer l’audition ? » est un projet porté par Thomas Peraire, professeur au Centre de Formation des Métiers d’Agen et réalisé par Rémi Dupouy, auteur de documentaires animaliers. La réalisation de ce film à mis à contribution tous les élèves d’une classe du CAP peinture et carrosserie.  Leur but ? Participer au concours organisé par l’INRS sur la thématique du risque au travail et dans le milieu de l’apprentissage professionnel. La postproduction vidéo s’est déroulée en trois étapes.

Préparer le terrain avant le tournage

Lorsque Rémi m’a sollicité pour réaliser le travail de postproduction de cette vidéo, nous avons échangé par téléphone à plusieurs reprises pour clarifier les intentions, les détails techniques, décider d’un agenda et d’un mode opératoire. Cette étape est essentielle car elle permet au réalisateur et au monteur d’harmoniser leurs méthodes de travail.

Pour ma part, cela m’a permis d’en savoir davantage sur le style de rendu que Rémi attendait. En l’occurrence, il recherchait quelque chose de « clipé », avec un rythme assez soutenu et des alternances entre lent et rapide. A la suite de nos échanges, Rémi m’a fourni un découpage technique, première écriture de son histoire. Ce document spécifie les effet visuels et sonores voulus. Il m’a entre autre permis de constituer à l’avance une sonothèque avec des bruits susceptibles d’être utilisés pour le mixage son.

Extrait de la postproduction vidéo sur les risques liés au bruit.
Lucas travaille sans casque et s’expose au bruit. Extrait de « Qui va payer l’audition ? ».

Visionnage des rushs et directions de postproduction

Une fois le tournage réalisé, Rémi et Thomas sont venus m’apporter les rushs à Toulouse. Nous avons passé trois heures ensemble à visionner une à une toutes les prises réalisées afin de choisir ensemble les meilleures. Thomas a parlé de pédagogie, Rémi d’esthétique, les deux m’ont de nouveaux livré leur vision et leurs attentes vis-à-vis du projet. Notre réunion nous a également permis de choisir les musiques qui seraient intégrées au clip.

Par ailleurs, Rémi m’a briefé sur les quelques modifications de scénario qui ont eu lieu lors du tournage. Je vous parlais de 3e écriture un peu plus tôt. En effet, on considère généralement l’écriture du scénario comme la 1ère écriture, le tournage comme la 2e et la postproduction comme la 3e. Entre ce qu’on écrit et ce qu’on filme, il y a souvent des changements.

Ici le tournage et le montage vidéo n’étant pas assurés par la même personne, il s’agissait de passer le relais. Il est nécessaire que le monteur et le réalisateur soient sur la même longueur d’onde pour garantir la cohérence du projet.

Impression écran de la ligne de temps de montage vidéo du clip réalisé à Toulouse.
Timeline de montage du clip « Qui va payer l’audition ? »

Postproduction cadencée et livraison du projet

Pour ce projet, nous avions une date limite : celle de la clôture des participations au concours. Le timing était serré et je n’avais que 35h pour monter et livrer le film, ce qui rendait encore plus indispensable le travail préparatoire.

Une fois que Rémi et Thomas sont partis, je me suis mis au travail. Le dérushage m’ayant permis de classer toutes les bonnes prises dans l’ordre, j’ai vite pu présenter « un ours » (montage brut) aux commanditaires.

Le challenge principal de ce clip a résidé dans le rythme. Le film ne devait pas faire plus de 2 minutes et ce n’est en montant que j’ai réalisé la quantité de plans tournés ! Il a parfois fallu couper, et réduire la durée de certains plan au minimum. Au final l’effet « clipé » ne s’en est porté de mieux. L’autre défi a été le son. En effet, il s’agissait de réaliser un design sonore oppressant et qui allait crescendo jusqu’à la rupture finale. Là où le couperet tombe. L’acouphène, le silence, le battement de cœur, puis la porte qui se referme sur notre protagoniste.

J’ai au total fait 3 versions du clip. A chaque fois, je faisais parvenir la nouvelle version à Rémi et Thomas pour recueillir leurs feedback. La précision des retours faits par Rémi a été cruciale. Un commanditaire qui sait ce qu’il veut : que rêver de plus ?

Une fois le clip terminé, j’ai envoyé la vidéo à l’INRS. Juste à temps pour qu’elle soit en lisse pour le concours annuel. Quelle sera la vidéo que les élèves présenteront l’année prochaine ? Mystère ! En attendant, le message est passé : protégez vos oreilles !

Photo portrait de laurent moussinac, auteur, réalisateur, producteur audiovisuel et vidéo à Toulouse. Laurent Moussinac

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L’interview : ingrédient indispensable au succès de votre film d’entreprise ?

L’interview est un élément clef de votre vidéo d’entreprise. Elle met un visage sur votre marque, elle humanise votre service ou votre produit. Artigas Films vous dit comment réussir vos films corporate en y intégrant des entretiens.

Laurent Moussinac derrière la caméra, tournage, interview.
Derrière la caméra, photo de Julien Bedos.

L’interview : crédibiliser et rassurer votre audience

Vous avez un message à faire passer à votre audience et avez choisi la vidéo comme média ? Très bon choix. Une question se pose alors : faut-il ou non inclure de l’interview dans votre film ?

L’entretien dans un film d’entreprise se différencie sensiblement de l’entretien journalistique. Il s’agit davantage de recueillir un témoignage que d’enquêter sur des faits. Pour le spectateur c’est l’occasion de mettre un visage sur votre message. Pour vous, c’est un engagement moral fort, une affirmation de votre valeur ajoutée.

Qui mieux que vos clients pour convaincre vos prospects ? Que vos employés pour faire rêver les candidats ? Ou encore que vos investisseurs pour rassurer de nouveaux partenaires ?

Les bénéfices de l’interview sont multiples. Tantôt pédagogique, tantôt vectrice de confiance, tantôt charismatique, elle place l’humain au centre du message.

Essentielle à votre communication, l’interview devra s’intégrer à votre stratégie de communication vidéo. Sera-t-elle partie prenante de votre film ? Constituera-t-elle un média à part entière sur votre site internet ? Vous devrez répondre à ces questions avant de vous lancer dans la réalisation.

« A travers elle, vous envoyez de nombreux messages sur vos valeurs, votre éthique, votre capital sympathie… »

Les secrets d’une interview réussie

Préalablement à l’entretien, le client et le réalisateur doivent déterminer quels seront les objectifs. Quel message, quelle cible, quelle intention et quel ton.

Au moment de l’interview, la première règle est la mise en confiance. L’intervieweur et l’interviewé doivent être à l’aise. Pour cela on peut discuter en off avant le tournage, on peut aussi prévoir des questions légères en début d’entretien. Cette mise en condition est nécessaire pour que la parole soit libre et sincère.

Alternant questions ouvertes et fermés, l’intervieweur dirige l’entretien de manière à emmener le sujet sur tous les thèmes présentant un intérêt.  Le « QQOQCP » est une technique répandue pour faire le tour d’un thème : quoi, qui, où, quand, comment et pourquoi ? Les réponses à ces questions constituent le cœur de l’entretien.

En résumé :
• l’interview rassure, crédite et humanise
• s’intègre de différentes manière à votre stratégie vidéo
• répond à des objectifs précis à définir au préalable
• elle est fluide et sincère grâce des mécanismes maîtrisés
Photo portrait de laurent moussinac, auteur, réalisateur, producteur audiovisuel et vidéo à Toulouse. Laurent Moussinac

Découvrez un exemple concret d’intégration d’entretiens clients et employés à une vidéo d’entreprise avec ce film sur les enfants de VSF Camps.

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Briceño Guerrero : projection à la Maison de l’Amérique Latine de Soy América

Le 9 mars 2017 avait lieu un hommage au philologue vénézuélien J.M. Briceño Guerrero à la Maison de l’Amérique Latine à Paris.

Soy América, documentaire d'Alicia Fuenmayor et de Laurent Moussinac sur Briceño Guerrero.
Extrait du documentaire Soy América.

Le penseur et poète Latino-Américain est connu pour avoir établi le concept des trois identités latino-américaines, concept qu’il a développé dans son livre « Le Labyrinthe des Trois Minotaures ».

Selon Briceño Guerrero, les trois identités du Latino-Américain sont en conflit perpétuel, elles se battent pour avoir le dessus l’une sur l’autre. Ces trois identités sont décrites sous la formes de trois discours par l’écrivain : le Discours Mantuano, le Discours de la Seconde Europe et le Discours Sauvage.

Le documentaire Soy América revient sur la pensée de J.M. Briceño Guerrero

Nous avons réalisés, avec Alicia Fuenmayor, un court-métrage documentaire qui revient sur les questions identitaires qui agitent la pensée latino-américaine. « Soy América » vous invite à la rencontre d’un continent que l’Histoire passée et présente interroge. Qui sommes-nous ? Quel est notre héritage ? Et quels sont les bénéfices de cet héritage ?

Alternant images de voyages et archives cinématographiques, le film d’Alicia Fuenmayor brosse un portrait à la fois tendre et acerbe de l’Amérique Latine.

Cette vidéo fut présentée le 9 mars à la Maison de l’Amérique Latine. Vous pouvez la retrouver en libre accès ci-dessous.

Photo portrait de laurent moussinac, auteur, réalisateur, producteur audiovisuel et vidéo à Toulouse. Laurent Moussinac

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Comment réaliser une vidéo d’entreprise en 5 étapes ?

 

Film d’entreprise : réalisez le vôtre en 5 étapes avec Artigas Films

Avant de faire réaliser votre film d’entreprise, il est important voire essentiel de comprendre les phases qui constituent la réalisation du projet. Découvrez en 5 étapes le processus de production de votre film.

Equipe technique installe matériel de prise de vue pour captation d'un film d'entreprise

Étape 1 : Le projet

Avant de vous lancer dans la réalisation d’un film pour votre entreprise, il est important de se poser quelques questions afin de définir vos objectif et de pouvoir choisir le format vidéo adapté à vos besoins.

Pourquoi ? Vous devez déterminer le but de votre vidéo. Il peut d’agir de promouvoir un produit, une marque, annoncer un événement, communiquer sur les valeurs de l’entreprise, montrer l’utilisation d’un produit…

Pour qui ? Savoir quelle est la cible de cette vidéo vous aidera à déterminer le ton, le registre de langue, ainsi que les canaux de diffusions adéquats.

Comment ? Il est primordial de savoir comment vous allez diffuser votre message en vidéo : réseaux sociaux, chaînes vidéo, page internet, cinéma, télévision…

Combien ? Il faut bien sûr que le budget de votre projet soit cohérent avec tous les autres points. Réaliser une vidéo et la diffuser peut constituer un coût élevé, parfois mal estimé par manque d’expérience. Demandez un devis à votre professionnel pour une meilleure estimation des coûts.

Quand ? Un tournage va vous demander du temps. Vous allez vous réunir plusieurs fois avec le réalisateur pour écrire votre film et préparer le tournage. C’est un temps que vous devez être prêt à prendre. Le tournage en soit peut aussi vous demander, à vous et à vos collaborateurs/trices, un important investissement en matière de temps.

Votre projet est prêt quand vous avez répondu à ces 5 questions.

Étape 2 : L’Écriture de votre film d’entreprise

L’écriture d’un scénario est une étape indispensable à la réussite de votre film. Elle peut être plus ou moins importante selon le type de vidéo que vous visez. Par exemple, un reportage événementiel suivra souvent une narration linéaire, assez simple à préparer, en revanche, un spot promotionnel demandera une écriture poussée.

Le réalisateur de votre film vous drivera dans ce processus en vous posant mille et une questions sur ce que vous souhaitez montrer à l’image. Il vous soumettra ensuite des propositions que vous pourrez retravailler ensemble.

Étape 3 : La Pré-production

Avant de tourner votre film d’entreprise, il faut préparer le tournage. Il s’agit alors d’organiser et d’anticiper tous les besoins nécessaires au bon déroulement de ce dernier.
Composer une équipe de tournage, choisir les intervenants ou acteurs de votre film, décider des lieux et dates de tournage, prévoir le matériel, les accessoires, les produits qui apparaissent dans le film… bref : verrouiller la check list pour que tout soit en place le jour du tournage.

 Étape 4 : Le Tournage

De la réussite des 3 étapes précédentes dépend la réussite du tournage de votre film d’entreprise !
C’est le moment décisif où les idées prennent forme. Timing, technique et talent seront les clefs d’un tournage bien mené.

Étape 5 : La Post-production

Montage vidéo, mixage son, étalonnage… Après le scénario et le tournage, on a coutume de dire que le montage constitue la troisième écriture d’un film. C’est cette étape qui va donner sa forme définitive à votre film d’entreprise. En règle générale, le montage donne lieu à une première version du film qui peut faire l’objet de modifications de la part du client.

Une fois ces 5 étapes réalisées, votre film d’entreprise est prêt !

Photo portrait de laurent moussinac, auteur, réalisateur, producteur audiovisuel et vidéo à Toulouse. Laurent Moussinac
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Les coulisses du tournage d’un court-métrage.

Carnet de tournage : Chef opérateur pour « Les Fleurs d’Adeline »

En février prenait fin le tournage du dernier moyen-métrage du réalisateur Catalan Jan Amor : « Les Fleurs d’Adeline ». Chef opérateur de cette production toulousaine, je vous raconte mon expérience.

 

En 2016, Jan Amor, jeune cinéaste Catalan, se lançait dans le tournage de son premier moyen-métrage « Les Fleurs d’Adeline », réalisé à Toulouse. Il s’agit d’une tragédie familiale où jeux psychologiques, meurtres et enquêtes tiennent en haleine le spectateur durant toute la durée du film.

Sur le tournage j’ai assuré le rôle de Chef opérateur pour la grande majorité des scènes tournées. Qu’est-ce que fait le Chef opérateur ? Et bien pour faire court c’est celui qui tient la caméra. Et pour faire long, c’est aussi celui qui va déterminer les valeurs de plans, c’est à dire le positionnement de la caméra, la composition du plan tourné. C’est aussi lui qui va réaliser les réglages de la caméra, assurer les travellings, et parfois il peut aussi s’occuper de la photographie.

Ici nous avions la chance de travailler avec une photographe qui coordonnait l’éclairage et l’habillage des plans.

Actrice studio en train de jouer dans court-métrage à Toulouse.
Actrice à l’oeuvre, photo de Julien Bedos.

Un travail de préparation avec le réalisateur et la directrice de photographie

Avant de tourner, nous nous sommes réunis tous les trois pour parler de l’esthétique et des valeurs de plans que Jan souhaitait pour son film. Il nous a laissé beaucoup de liberté dans les propositions et les choix esthétique, sa seule préoccupation étant  qu’ils répondent à ses intentions narrative.

Nous avons donc procédé à un important travail de préproduction en réalisant un découpage technique qui nous guiderait tout au long du tournage pour savoir où placer la caméra et quelle valeur de plan construire.

Opérateur, réalisateur, photographe derrière la caméra.
Derrière la caméra, photo de Julien Bedos.

De nombreux lieux de tournage

L’un des défis que posait d’emblée ce film était la multiplications des lieux de tournage. Nous avons au total tourné dans sept lieux différents ce qui est considérable pour un court ou un moyen métrage.

La journée qui a demandé le plus de préparation est sans doute celle où nous avons tourné dans les bois. C’était l’hiver et il nous fallait anticiper le froid, assurer l’autonomie énergétique pour nos instruments techniques, et faire en sorte que chaque membre de l’équipe soit en mesure de travailler malgré ces conditions.

Des bureaux, des salles de cours, des extérieurs, des salles de bains, des chambres, des salons… l’équipe image a du s’adapter à tout type d’environnements. L’enjeu : conserver une cohérence de lumière et de couleurs. Un enjeu réussi grâce à une savante coordination entre le chef électro, la directrice de photographie et le chef-op.

Laurent Moussinac derrière la caméra.
Laurent Moussinac par Julien Bedos.

Le plan séquence : la patte de Jan Amor

S’il y a une chose que je retiendrai du jeu de caméra de ce jeune réalisateur, ce sont les plans séquences. Jan adore répéter et répéter à nouveau les scènes jusqu’à ce que la chorégraphie entre ses acteurs et son équipe technique soit parfaite. Je retiens en particulier un plan séquence, tourné dans la chambre du protagoniste, Arnold, où la caméra tenait un rôle clef. En tant que chef opérateur, ces scènes sont aussi complexes qu’excitantes. La caméra devient acteur du film, elle se met en mouvement synchrone avec les acteurs. Ce plan est certainement l’un des plus aboutis du film, et il n’y a qu’un secret à sa réussite : répétition, répétition et répétition.

Réalisateur court-métrage toulouse.
Jan Amor par Julien Bedos.

Photo portrait de laurent moussinac, auteur, réalisateur, producteur audiovisuel et vidéo à Toulouse.Laurent Moussinac

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